Hello les amtis(s)! Je vous retrouve aujourd’hui pour une question quasi existentielle (rien que ça).
Même si cette rentrée n’est décidément pas comme les autres, cela reste une période où beaucoup de personnes connaissent un regain de motivation. On retrouve certaines habitudes, on reprend nos activités, on commence de nouvelles choses… Tout comme le 1er janvier, la rentrée « scolaire » est propice à la prise de bonnes résolutions 🙂
Si vous vous intéressez au développement personnel, vous avez sans doute rencontré cette expression : « devenir la meilleure version de soi-même ». C’est une phrase que l’on retrouve de plus en plus, y compris dans le sport ou même dans le monde professionnel.
Vous pouvez trouver de nombreux articles et vidéos sur le sujet qui vous expliquent comment devenir la meilleure version de vous-même, pas à pas. Mais aujourd’hui j’ai envie d’aborder la question sous un autre angle :
Faut-il devenir la meilleure version de soi-même?
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Devenir la meilleure version de soi-même est un projet à la fois inspirant et motivant, car cela nous pousse à nous améliorer, à aller plus loin.
J’aime l’idée d’accessibilité véhiculée par cette expression. En effet, on ne cherche pas à devenir comme quelqu’un d’autre, à copier une autre personne, mais à évoluer à partir de notre personne. Je crois aussi qu’il faut savoir se donner les moyens d’agir lorsqu’une situation nous pose problème, et qu’on sent qu’il est possible d’obtenir quelque chose de mieux tout simplement.
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La question étant de savoir comment on définit « meilleure »? À quel moment doit-on s’arrêter?
Car nous vivons dans une société de l’abondance et de la performance, où l’on veut toujours plus, où l’on veut que tout soit toujours « au top ».
Pour moi, il y a un risque (et pas une fatalité évidemment) qui consiste à ne jamais se satisfaire. Car la notion de « meilleure » n’est pas absolue, elle est amenée à évoluer en même temps que nous.
Et puis, est-ce que l’on cherche à s’améliorer pour nous-mêmes? Ou bien pour se conformer à un standard établi par d’autres?
Avec le temps, j’en suis arrivée à la conclusion qu’en réalité, je suis work in progress, un projet en cours en quelque sorte, toujours en évolution 🙂
Une fois que l’on reconnaît cela, on peut échapper à cette course en avant et à cette injonction à la performance, cette quête impossible de la perfection.
Et si finalement, être la meilleure version de moi-même, c’est m’accepter telle que je suis?
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Et voilà pour l’épisode du jour, un peu plus court mais avec un peu de chance, cela me permettra aussi de publier beaucoup plus régulièrement!
Dites-moi ce que vous pensez en commentaire 🙂
Et n’hésitez pas à noter le podcast sur votre plateforme d’écoute préférée!
Coucou Amtiss,
Comme toi, j’ai été assez sensible à ce concept de « meilleure version de soi même » (qui ne portait pas encore ce nom je crois^^) lorsque j’étais plus jeune. Mais c’est un terme que je ne supporte plus aujourd’hui, peut-être car on l’a trop entendu, peut-être car je n’ai plus envie de m’optimiser en permanence et sans fin. J’ai bien aimé ta métaphore de la course dans laquelle la ligne d’arrivée n’arrêterait pas de reculer d’ailleurs 🙂 J’ai trouvé ta partie sur l’acceptation de soi intéressante, et je trouve que c’est important d’apprendre aussi à accepter nos « erreurs », d’accepter que l’on n’est pas le ou la « meilleur·e » dans tout ni tout le temps (et d’ailleurs que met-on derrière « meilleur·e comme tu le rappelles au début) ce qui permet aussi d’accepter que l’autre en fasse des « erreurs » et d’être ainsi plus indulgent·e à la fois avec soi même et avec les autres. J’ai remarqué que j’ai longtemps été très sensible à la « perfection », je voulais que tout soit « parfait » (encore une fois qu’est-ce qu’on met derrière ?) et sans même en avoir conscience je crois je m’imposais un « travail » sur moi-même épuisant et j’en attendais tout autant des autres car si « moi je faisais l’effort pourquoi l’autre ne le ferait pas ». Et ça en devient vite un cercle vicieux si tout le monde se met à penser comme ça je crois. C’est d’ailleurs ce que je trouve dangereux avec cette mode (injonction ?) à se « développer personnellement ». Et aussi tout ce truc de « penser positivement » (peut-être que tu en parleras dans un prochain épisode, personnellement ça m’intéresserait :)) qui peut à la fois permettre de nous aider lorsqu’on porte un regard très négatif sur soi même en se dévalorisant par exemple mais qui à la fois est dangereux car ça en vient à vouloir « contrôler nos pensées » à défaut de pouvoir « contrôler » des situations et finir par se convaincre de penser « positivement » des situations qui nous affectent pourtant voire à accepter des situations qui devraient pourtant ne pas l’être (livre Happycratie d’Illouz & Cabanas que j’ai trouvé intéressant sur ces questions).
Coucou Camille
Quel plaisir de te lire 🙂
(Désolée pour le temps de réponse ton commentaire était arrivé par erreur en spam)
Ton commentaire résonne bien avec mon ressenti sur la question. Je crois vraiment que c’est l’expérience qui aide à arrêter de vouloir chercher la perfection à tout prix. S’accepter tout simplement est un cheminement plus ou moins long selon les personnes et je pense que c’est assez rare d’y arriver à un « jeune âge » (on va dire moins de 25 ans 😉 ). Selon moi c’est cela qui est intéressant aussi, se rendre compte du chemin parcouru…
Merci beaucoup pour ta suggestion sur la pensée positive; c’est un sujet qui m’inspire beaucoup et que je ne manquerai pas d’aborder 🙂
Coucou Amtiss,
Ah le coquinou ce commentaire, je crois que c’est de ma faute d’ailleurs car j’avais l’impression qu’il ne passait pas et je l’ai donc reposté plusieurs fois à quelques minutes d’affilée (vilaine spammeuse que je suis^^)
Oui totalement d’accord avec toi, d’ailleurs parfois certains ami·es sont nostalgiques de leurs 18-20 ans alors que moi je ne voudrais pour rien au monde revenir en arrière car plus le temps passe plus j’ai l’impression de me « solidifier » et d’être plus « en paix » avec moi même.
Hâte que de te lire et/ou t’écouter sur la pensée positive alors 🙂
Mais oui, on se bonifie avec le temps 🙂 Toute mon enfance, j’étais pressée de devenir adulte et je comprends pourquoi à présent 😀