À l’heure où les terrasses recommencent à s’animer, où de (trop) nombreuses personnes laissent tomber le masque, où la vie semble reprendre petit à petit…
Moi j’aimerais de nouveau danser sur le ring.
J’ai toujours aimé l’expression danser sur le ring, car elle fait le lien entre deux de mes activités favorites.
Non, je ne vous parle pas du tricot et de l’écriture 😀 mais bien de la boxe et de la danse orientale. En apparence, ces deux pratiques sont assez éloignées, et pourtant elles ont beaucoup de points communs.
La danse et la boxe sont deux disciplines où il faut tout donner, où on ne peut pas se défiler, même lorsque l’on joue un rôle. Sur le ring ou sur le parquet, il faut beaucoup de persévérance, voire de l’obstination pour progresser.
Il y a dans la danse quelque chose de naturel, d’instinctif. Mais en termes techniques, il est difficile de « bien » danser. Il ne suffit pas d’enchaîner des mouvements. J’ai mis par exemple des années avant de réussir à bien placer mes mains (pour apprendre ensuite en stage qu’une subtilité m’avait échappée…).
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C’est la même chose en boxe. Les coups deviennent plus précis, plus efficaces, répétition après répétition, entraînement après entraînement. Le corps se renforce et gagne en agilité, après des heures à transpirer et enchaîner les exercices.
Cela fait bien trop longtemps que je n’ai pas mis les gants. Malgré tout, la boxe reste fondamentale pour moi et j’aspire à reprendre.
Retrouver une certaine sérénité, après avoir transpiré et évacué. Mais aussi développer des qualités telles que l’humilité, le courage, faire confiance à mon instinct et surtout repousser mes propres limites.
J’ai appris aussi que la véritable compétition est avec soi-même.
Au cours des années, j’ai eu l’opportunité de tester tout un tas d’activités, sous des formats différents. Mais ce sont mes cours de danse et de boxe qui m’ont réellement montré l’importance de la pédagogie, et le rôle central que joue un professeur dans l’apprentissage.
J’ai eu la chance de rencontrer deux professeurs, Safia en danse et Johann en boxe, ayant la particularité d’exceller dans la pratique mais aussi dans la transmission de leur savoir. A nous, élèves, de recevoir ce savoir avec la même passion, la même rigueur, le même enthousiasme.
Il y a évidemment des alternatives aux cours « classiques », et je voudrais saluer ici les initiatives et l’inventivité des professeurs pour maintenir le lien avec les élèves. Mais boxer en masque me paraît difficile eu égard à l’effort physique nécessaire. De plus, le contact rapproché est inévitable.
Idem pour la danse. On peut bien sûr danser seule, mais pour moi la danse est faite pour être partagée. Je pense avec nostalgie aux cours de danse de la MJC avec la musique à fond, suscitant parfois les plaintes du club de théâtre qui ne s’entendait plus répéter…
Bref, j’ai hâte de pouvoir pratiquer de nouveau une activité en toute liberté et sans retenue.
Une activité qui me fait me sentir vivante 🙂
Et vous, qu’est ce que vous avez hâte de recommencer à faire, en toute liberté?
Magnifique, Amtiss 🥰 J’espère que tu vas bientôt pouvoir reprendre ces activités en toute liberté 😊
De mon côté c’est vraiment voir mes amis qui me manque ! L’une d’entre elle est à risque donc on attend toujours pour se retrouver, les autres ont des enfants donc pareil on reste très prudent.e.s, d’autres sont à l’étranger… Vivement que tout s’améliore vraiment !
Merci beaucoup Anaïs ♥ j’espère que nous pourrons bientôt revoir (de près) les personnes qui nous manquent 🙂