Santé mentale et confinement [podcast 4]

santé mentale et confinement

Hello! Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de Dreamtiss. Actualité oblige, on parle aujourd’hui de confinement. Plus précisément, de notre santé mentale en temps de confinement. Même si je considère que devoir rester chez moi est une chance, par rapport à celles et ceux qui travaillent à l’extérieur, force est de constater que cet isolement n’est pas toujours facile à vivre. Et pas uniquement du point de vue social ou logistique.

 

Écoutez l’épisode du jour!


En résumé, les principaux points abordés :

Depuis le début de la crise sanitaire, beaucoup d’inquiétudes sont formulées sur les risques de contamination. Le confinement est apparu comme la seule réponse possible pour ralentir la progression de l’épidémie. Or, même si cette mesure a le mérite de protéger une grande partie de la population, elle n’est pas sans conséquences du point de vue économique, mais aussi psychologique.

Au-delà du confinement, vivre en temps de pandémie a en effet un fort impact sur la santé mentale des populations. Entre le sentiment d’impuissance et de perte de contrôle, la peur de tomber malade,  l’anxiété générée par l’incertitude, le fait de se retrouver face à soi-même ou encore la perte de confiance dans les institutions, nous sommes mis à rude épreuve…

De mon côté, j’essaie de ménager ma santé mentale grâce à quelques actions que vous pouvez aussi adopter :

  • Évitez les images et contenus anxiogènes
  • Adoptez une routine pour conserver une certaine « normalité » quotidienne
  • Soyez à l’écoute de vos besoins : multiplier les activités ou au contraire ne rien faire, sans se comparer aux autres
  • Communiquez sur vos difficultés : rester chez soi ne doit pas signifier être isolé.e

 

Quelques ressources utiles

Mes articles sur le confinement :

10 conseils pour gérer votre télétravail en période de confinement

Seule en confinement, comment je gère mon anxiété

10 choses à faire chez soi pendant le confinement

 

Des numéros d’écoute à votre disposition :

Confinement : qui appeler si vous avez besoin de parler

Santé mentale confinement podcast

J’espère que cet épisode vous a plu! N’hésitez pas à partager votre ressenti en commentaire, et prenez soin de vous ♥

P.S. Merci à ma sœur pour le montage et désolée si la qualité d’enregistrement est inégale : ce podcast est enregistré en condition confinée 😉

 

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4 Replies to “Santé mentale et confinement [podcast 4]”

  1. Bravo pour ce thème, je sentais que tu allais l’aborder d’ici peu 🙂
    c’est un thème qui me touche particulièrement et qui est important, comme tu le précises, le terme se fait connaître et prend un autre sens, et c’est bienheureux! En parler c’est aussi sensibiliser et informer.
    J’écris tout en écoutant ce podcast (pas encore fini) mais je voulais déjà saluer ton initiative et ton investissement de toujours proposer des contenus de qualité, diversifiés et riches en analyse, a fortiori dans ce contexte 🙏 Chapeau donc!
    ps: la qualité du mixage/montage ne s’en ressent pas du tout malgré ses conditions particulières, encore bravo et merci 😉

    1. Merci beaucoup 😊

  2. Coucou Amtiss,

    Je n’avais pas pensé à « l’après-attentat » et le fait qu’on s’étaient habitué·e à sortir « malgré tout », à laisser « notre peur de côté » pour continuer à vivre, c’est intéressant et c’est la première fois que j’entend cette analyse. C’est vrai qu’on peut vite avoir le réflexe de « jeter la pierre » aux autres, ceux et celles qui sortaient « inconsciemment » dans les parcs, etc. Et que les médias n’aident pas d’ailleurs en « pointant des coupables ». Paris et les grandes villes ont été stigmatisé·es alors que comme tu le dis une image n’est pas forcément une vérité (et oui il y a plus de monde dehors à Paris mais il y a aussi beaucoup plus de personnes y vivant au m2 et peu de personnes ayant la chance de disposer d’un extérieur privé donc bon…) et qu’on a tous et toutes eu besoin d’un temps de prise de conscience, d’autant plus qu’on nous a longtemps répété que « ce n’était qu’une grippe », qu’il n’y avait « pas de quoi s’inquiéter ».

    J’espère que l’on va s’intéresser de plus près aux questions de santé mentale et qu’on va investir en ce sens car on va en avoir besoin je pense (pourquoi les psychologues par exemple ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale ?). Et investir dans les services publics de manière générale car comme tu le dis c’est de l’investissement et pas des « dépenses à gérer ».

    Comme toi, j’essaie de couper un max les informations anxiogènes et surtout de ne pas me culpabiliser de ne pas « optimiser » mon confinement car je n’ai pas toujours de l’énergie, parfois je me sens déprimée, fatiguée et c’est comme ça. Et dans ces cas là d’accepter de me reposer, et de faire des choses qui me font plaisir 😊

    Merci pour cet épisode, plein de réflexions intéressantes, qui questionne, informe et partage dans une petite bulle de sérénité, t’avoir écoutée fait partie d’un de mes bons petits moments de la journée.

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire Camille. Pour l’après attentat je ne prétends pas évidemment parler au nom de tous les Parisiens, mais je sais que cela a beaucoup influencé mon rapport à la peur, et je ne pense pas être la seule; ça me paraissait donc intéressant de partager la réflexion. Et comme toi j’espère aussi que la prise en charge de la santé mentale va s’améliorer car nous sommes loin d’être égaux face à cette problématique. En tout cas je suis ravie que le podcast t’ait permis de passer « un bon petit moment », c’est un des meilleurs compliments qu’on puisse recevoir 🙂

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