Si vous aimez les intrigues policières, vous avez sans doute remarqué l’apparition d’Harlan Coben sur Netflix. Après une création originale en 2018, Safe, l’auteur de polars est de retour avec l’adaptation d’un de ses romans, Intimidation. Je dois préciser qu’avant cela, je ne connaissais pas l’univers d’Harlan Coben. C’est donc uniquement mon avis de fan de séries policières/Netflix addict que vous trouverez dans cet article. C’est parti!
La vie dans une petite communauté, où tout bascule
Que ce soit dans Safe ou Intimidation, l’intrigue se déroule dans une petite ville. Il y a donc une sensation de communauté, où tout le monde semble se connaître de près ou de loin. La particularité est que nous avons deux univers qui sont décrits en parallèle. L’univers des adultes et celui des adolescents, qui ont chacun leurs codes et leurs problématiques. Évidemment, ces deux univers se rejoignent à l’occasion du mystère à résoudre. Dans le premier épisode, même si tout semble en place, on comprend vite qu’il y a des failles derrière ce petit monde en apparence harmonieux et discipliné.
Le point de départ est à chaque fois une disparition, de l’épouse ou de la fille. Cette disparition déclenche l’enquête mais aussi tout une série de révélations sur les différents personnages. L’enquête est tout d’abord menée par la figure du père de famille (médecin dans Safe et avocat dans Intimidation). Il est le premier à comprendre que quelque chose cloche, et lance ses recherches grâce à la technologie. En effet, les applications de localisation et de surveillance installées sur smartphones sont monnaie courante dans l’univers d’Harlan Coben.
L’autre personnage récurrent est celui de la femme flic (qui a d’ailleurs la particularité, dans les deux séries, d’avoir un regard bleu perçant et un carré wavy absolument impeccable). Ce qui est intéressant, c’est qu’elle fait également partie de la communauté. Elle est donc complètement partie prenante et pas totalement objective.
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Des enquêtes à tiroirs au rythme efficace
Le poids des secrets et leurs conséquences sur le comportement humain, sont au cœur de ces deux séries. En termes de mystère, j’ai préféré le dénouement de Safe, que j’avais (presque) vu venir mais qui est très bien amené. J’ai également trouvé que les personnages secondaires sont très bien développés. Mais au niveau des personnages principaux, ma préférence va à ceux d’Intimidation, et notamment les personnages d’Adam et de ses fils, qui m’ont beaucoup plus touchée.
Chaque avancée dans l’enquête déclenche une révélation ou un autre événement. On se demande souvent quel est le sujet principal, si tout est lié… Le format de mini-série en 8 épisodes est parfaitement adapté à ce genre d’histoire. Il y a très peu de longueurs et les différents rebondissements tiennent le spectateur en haleine. Pour autant, il n’y a pas non plus trop d’informations à digérer, contrairement à certaines fictions où l’on se sent vite perdu. Amatrice de romans policiers, j’ai apprécié le fait d’avoir juste assez d’éléments pour me forger une opinion au fil des épisodes.
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D’ailleurs, Safe et Intimidation sont servies par des castings très efficaces, aussi bien dans les rôles adultes que pour les adolescents. Parmi les têtes d’affiche de Safe, nous avons notamment Michael C. Hall (Dexter), Amanda Abbington (que j’avais beaucoup aimée dans Sherlock), ainsi que notre Audrey Fleurot nationale. Du côté d’Intimidation, on retrouve Richard Armitage (The Hobbit), Siobhan Finneran (Happy Valley, Downton Abbey) ou encore Jennifer Saunders (Absolutely Fabulous) et Hannah John-Kamen.
En définitive, Safe et Intimidation sont deux séries prenantes et efficaces, idéales pour un week-end, ou occuper quelques soirées entre deux saisons de votre série favorite 🙂
N’hésitez pas à laisser votre ressenti en commentaire, si vous avez vu ces séries ou que vous connaissez les romans d’Harlan Coben!
