The Gilded Age, une série grandiose

The gilded age une série grandiose

 

Si vous êtes en manque de série rétro depuis la fin de Downton Abbey, vous devriez aimer la dernière série de son créateur, The Gilded Age.

Une parenthèse fastueuse

The Gilded Age se déroule lors de l’âge d’or des États-Unis, qui connaît une période de prospérité à la fin du 19e siècle. On se retrouve plongés dans la haute société américaine et son quotidien fastueux.

Et cela commence dès le générique dont la musique est superbe et nous met tout de suite dans l’ambiance. De mémoire, je n’ai jamais passé ce générique alors que cela m’arrive très fréquemment, c’est vous dire.

Le thème est d’ailleurs repris dans le dernier épisode de la saison 3 dans une très belle scène joliment réalisée (dites-moi si vous voyez de quoi je veux parler).

Que ce soit l’architecture ou les tenues soignées de ces dames, la série est un plaisir pour les yeux. Ce que je trouve intéressant, c’est qu’elle donne à voir l’opulence de l’époque tout en montrant à quel point tout peut vite basculer quand l’argent vient à manquer.

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The Gilded Age a le mérite de nous rappeler, par effet d’inversion, à quel point nous vivons dans une société égalitaire (malgré ses nombreux défauts). En effet il est possible à ce moment-là, en Amérique du Nord (et contrairement à l’Europe), d’échapper à sa condition sociale de départ et de changer complètement de destin. Mais la série donne également un aperçu de la violence qui traverse l’existence des individus ; tout n’est pas toujours rose dans cette Amérique des possibles.

 

La patte de Julian Fellowes : une série à la construction familière

Tout comme de précédentes séries de Julian Fellowes, the Gilded Age se focalise sur différentes classes sociales en parallèle : les domestiques et les maîtres, mais aussi, nouveauté qui lui est propre, sur différentes catégories ethniques. Le combat pour les droits civiques occupe d’ailleurs une place sous-jacente tout au long de la série.

Je trouve que le casting est très bien choisi, à commencer par les deux sœurs interprétées par Christiane Baranski (géniale dans son rôle de vieille dame aux répliques piquantes) et Cynthia Nixon, qui m’ont donné envie de regarder la série.

On retrouve dans The Gilded Age la patte de Julian Fellowes et ses obsessions (exemple : faut-il dire « Duke » ou « your grâce » pour s’adresser à un duc ?). Difficile dès lors de ne pas comparer avec ses autres séries. Pour ma part j’ai un faible pour Downton Abbey dont les personnages sont très bien développés. En revanche je place clairement The Gilded Age au-dessus de Belgravia qui m’a donné l’impression d’une pâle copie, malgré une histoire qui avait pas mal de potentiel.

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J’espère d’ailleurs qu’un pont sera fait entre The Gilded Age et Downton Abbey. Dans les deux séries, nous avons une riche héritière américaine qui épouse un lord anglais. On peut très bien imaginer une rencontre entre les deux univers avec pourquoi pas, une apparition des personnages de Downton dans la prochaine saison de The Gilded Age ? On peut toujours rêver…

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