Faire le choix d’une consommation responsable

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Hello les amtis(s)! Aujourd’hui je vous retrouve pour un nouvel épisode de mon podcast. J’y aborde un sujet qui m’intéresse depuis longtemps : la consommation responsable. Très vaste sujet, car il touche à tous les domaines de notre vie. La nourriture, les vêtements, les meubles, mais aussi les fleurs, les voyages ou encore le numérique. A partir du moment où on essaie de changer sa façon de consommer, on peut vite se sentir submergé.e par l’ampleur de la tâche.

 

Mais au fait, c’est quoi la consommation responsable ou éthique?

Je crois qu’il n’y a pas une unique façon de consommer responsable ou éthique. Il y a en réalité plusieurs critères à prendre en compte. En fonction de nos valeurs, ils seront plus ou moins décisifs dans nos choix : l’impact écologique, l’impact social, le choix du bio, mais aussi l’achat de seconde main et la réparation, voire la fabrication de nos propres objets.

De fait, le choix d’une consommation responsable comporte un certain nombre de défis :

→ la nécessité de faire confiance, à un producteur, à un label ou à un intermédiaire;

→ le temps passé à faire des recherches, à comparer pour faire ses choix;

→ l’aspect financier, car les produits estampillés « responsables » sont souvent plus chers que les autres;

→ la question de la transparence.

Pour en savoir plus…

 

Cliquez ici pour écouter l’épisode du jour !

Quelques ressources utiles

L’Ademe (Agence de la transition écologique) propose sur son site un tour d’horizon des labels environnementaux disponibles, en fonction du secteur qui vous intéresse (alimentation, mais aussi mobilier ou multimédia).

Concernant la mode et les accessoires, la blogueuse Iznowgood a créé un outil très utile et intéressant, le Générateur de Marqu’Iz. Il vous permet, après avoir renseigné vos critères, de découvrir des marques éthiques et écoresponsables.

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Et vous, comment définiriez-vous la consommation responsable? Quels sont les critères les plus importants pour vous?

 

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5 Replies to “Faire le choix d’une consommation responsable”

  1. Ouiii ! Un super sujet pour ce 5ème épisode ! 😊 Merci d’en parler, c’est urgent que plus de monde s’y mette et surtout se rende compte que ce n’est pas si compliqué 😊
    Depuis que j’ai fait un énorme tri dans mes armoires, j’utilise énormément le générateur de Marqu’IZ ! Il va bien me servir pour refaire une jolie garde-robe 😊

    Bon week-end d’avance !

    1. Merci pour ton commentaire Anaïs 🙂 En effet c’est le genre d’outils qui permettent de s’y retrouver. Il y a de plus en plus d’initiatives qui vont dans ce sens et c’est tant mieux!

  2. […] A écouter  Faire le choix d’une consommation responsable […]

  3. Coucou Amtiss,

    Episode super intéressant, pas évident de définir ce qu’est la consommation responsable ! Je dirai que je considère une consommation comme étant « responsable » lorsqu’elle a été réfléchie, notamment à la lumière des conséquences qu’elle entraîne ou des systèmes qu’elle entretient. Ainsi, même si en général on retrouve un certains consensus de ce que l’on met derrière une « consommation responsable », cela peut varier selon les personnes et comme tu l’expliques bien on est souvent amené·e à prioriser.

    Ado, je consommais clairement pas de manière responsable et je pensais que plus tu pouvais déléguer les tâches plus tu étais « libre » (ex : acheter ses courses, ses vêtements, aller faire réparer son vélo dans un magasin…) alors qu’aujourd’hui je ressens beaucoup plus de liberté à être capable de faire des choses moi même et de pas « seulement » payer pour qu’on le fasse pour moi, même si comme tu le dis ça prend plus de temps et que parfois je suis bien contente qu’on le fasse pour moi.

    J’entends souvent que le « made in France » coûte « trop » cher, et c’est vrai que ça coûte plus cher que d’autres produits mais le temps passé et l’éthique derrière notamment en termes de conditions de travail le justifie complètement. Après, tout le monde n’a pas forcément les moyens, ni le temps ou l’énergie d’apprendre et de pouvoir acheter ce genre de produits et pour moi cela relève d’un problème à résoudre collectivement et que les services publics devraient investir. Je me souviens d’ailleurs de longues discussions que j’avais eu avec une amie qui créait des produits à la main mais qui n’osait pas les vendre au prix réel (et je ne parle même pas d’envisager une marge dessus) car pour elle c’était important qu’ils soient « accessibles » notamment aux « petites bourses ». Et j’ai l’impression que c’est un questionnement qui revient souvent chez de jeunes créateur·trices qui voudraient allier « création éthique / responsable » avec « vente accessible ».

    A côté de ça on nous vend sans scrupule à coup de greenwashing des produits qui n’ont d’éthique que l’étiquette et qui entretiennent un système de « surconsommation » et pour moi une surconsommation même si elle est « éthique » n’en est pas moins problématique. Alors la transparence serait-elle une réponse ? Bonne question, en tout cas ça ne ferait pas de mal et simplifierait aussi le casse tête de ne pas savoir quoi et qui croire et donc quoi et chez qui consommer, casse-tête qui finit par décourager beaucoup de personnes, à raison. Et pour ta dernière question philosophique spontanément j’aurai répondu pas de confiance sans transparence mais en fait je pense qu’on pourrait en débattre des heures 🙂

    1. Oui le débat sur la confiance est entièrement ouvert 😉 je trouve ta définition de la consommation responsable très équilibrée.

      Pour avoir aussi vendu des créations sur Etsy, je sais à quel point il est difficile de fixer des prix à hauteur de son travail. Je n’y ai jamais été confrontée directement, mais beaucoup de personnes ne sont pas du tout sensibilisées au Made In France (je caricature mais le raisonnement est soit « je peux en faire autant, pourquoi payer? » ce qui dévalorise le savoir-faire, soit « pour deux euros j’ai la même chose chez Tati » => no comment).

      Ce que tu dis sur le fait d’être en capacité de déléguer VS faire soi-même est aussi très intéressant. Mon ressenti est similaire au tien sur cette question et de plus en plus, je souhaite pouvoir faire moi-même le maximum de choses, tout en reconnaissant que certain·e·s sont bien plus doué·e·s que moi 🙂

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